Catégorie : SON AUDIO Page 1 of 2

une poésie de Liu Yuxi – Ode au vent d’automne

秋風引 劉禹錫 Liu Yuxi (772 – 842) Tang

un poème de Liu Yuxi calligraphié en xingshu en 2023 par Corinne Leforestier

 

秋風引
何處秋風至
蕭蕭送雁群
朝來入庭樹
孤客最先聞

Ode au vent d’automne
D’où vient ce vent d’automne ?
Son murmure salue les oies sauvages
Dès le matin elles se posent sur l’arbre de la cour
Voyageur solitaire, je suis le premier à les entendre

Traduction : Shi Bo


le voici lu en mandarin

qiū fēng yǐn
Tang, Liu Yu xi 

hé chǔ qiū fēng zhì ?
xiāo xiāo sòng yàn qún
zhāo lái rù tíng shù
gū kè zuì xiān wén

 

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Exercices préparatoires : quatre caractères calligraphiés à partir des modèles de cinq grands calligraphes (extraits du texte “1000 caractères”)

de gauche à droite :

Huai Su 懷素 (737–799) colonne 1

Mi Fu 米芾 (1051-1107) colonne 2

Wen Zheng Ming 文徵明 (1470-1559) colonne 3

Zhi Yong 智永 (581-618) colonnes 4 et 5

Zhao Meng Fu 趙孟頫 (1252-1322) colonne 6

Le premier et le deuxième vers

何處秋風至 蕭蕭送雁群 – calligraphie en xingshu – 2023 – Corinne Leforestier

Le premier vers

何處秋風至  – calligraphie en xingshu – 2023 – Corinne Leforestier

 

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Une poésie de He Zhizhang en 4 styles

回鄉偶書  賀知章
少小離家老大回
鄉音無改鬢毛衰
兒童相見不相識
笑問客從何處來

Improvisation au retour au pays natal – He Zhizhang (689 – 744)

J’ai quitté mon village très jeune
J’y reviens aux cheveux blancs
L’accent du pays est toujours gardé
Mais mes cheveux sont devenus clairsemés
Les enfants me regardent et ne me connaissent pas
Ils me demandent dans un sourire
«D’où venez-vous, voyageur?»

traduction Shi Bo

Un poème de He Zhizhang calligraphié en xingcao en 2023  d’après un modèle de ShiBo © corinne leforestier

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Exercices préparatoires

pour chaque vers de droite à gauche :
1 style kaishu (régulier), 2 style xingshu (courant),3 style caoshu (herbe folle), 4 et 5  style de Su Dong Po

 

vers1

 

vers 2

 

vers 3

 

vers 4

calligraphie dans le style de Su Dong Po

 

Su Shi 蘇軾 qui prendra aussi le nom de Su Dong Po 蘇東坡,
(voir la fiche wikipedia)
était aussi calligraphe.

 

 

Le portrait de Su Dong Po par Zhao Mengfu

 

 

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une sentence de SHITAO – 1

畫語錄 石濤 Shitao (1641 – 1719 ou 20)

également surnommé moine Courge-amère (chinois : 苦瓜和尚)

 

行遠登高
悉起膚寸

 

calligraphie en xingcao – Corinne Leforestier 2023

 

Si loin que vous alliez, si haut que vous montiez,
il vous faut commencer par un simple pas.
traduction de Pierre Rickmanns – les Propos sur la peinture du moine Citrouille-amère

 

une autre calligraphie de la sentence

 

la sentence calligraphiée en caoshu à droite et en xingshu à gauche

 

 

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Exercices préparatoires : quatre caractères calligraphiés à partir des modèles de cinq grands calligraphes (extraits du texte “1000 caractères”)

de gauche à droite :

Huai Su 懷素 (737–799) colonne 1

Mi Fu 米芾 (1051-1107) colonne 2

Wen Zheng Ming 文徵明 (1470-1559) colonne 3

Zhi Yong 智永 (581-618) colonnes 4 et 5

Zhao Meng Fu 趙孟頫 (1252-1322) colonne 6

Le blog prend ses rythmes d’été:
un pas après l’autre …

prochaine mise à jour le 3 septembre

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une poésie de Du Fu – contemplant la montagne sacrée

望嶽 杜甫 Du Fu (712 – 770)

Un poème de Tufu calligraphié en xingcao en 2022 - © corinne leforestier

Un poème de Du Fu calligraphié en xingcao en 2022 – © corinne leforestier

 

望嶽
岱宗夫如何  齊魯青未了
造化鍾神秀  陰陽割昏曉
盪胸生層雲  決眥入歸鳥
會當凌絕頂 一覽眾山小

contemplant la montagne sacrée
La doyenne des montagnes sacrées, à quoi ressemble-t-elle?
Aux pays de Chi et de Lu, vert à n’en plus finir,
la création concentre là sa magie et sa splendeur
l’ubac et l’adret découpent le crépuscule et l’aurore
de ma poitrine élargie naissent les couches de nuages
dans mes yeux tendus traversent les oiseaux qui s’en retournent
je vais escalader jusqu’au sommet,
et d’un regard embrasser les innombrables montagnes minuscules

Traduction : éditions Moundarren – TU FU une mouette entre ciel et terre

Du Fu


la voici lue en mandarin : source https://librivox.org/

wàng yuè
dài zōng fū rú hé
qí lǔ qīng wèi liǎo
zào huà zhōng shén xiù
yīn yáng gē hūn xiǎo
dàng xiōng shēng céng yún
jué zì rù guī niǎo
huì dāng líng jué dǐng
yī lǎn zhòng shān xiǎo

 

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Exercices préparatoires : quatre caractères calligraphiés à partir des modèles de cinq grands calligraphes (extraits du texte “1000 caractères”)

de gauche à droite :

Huai Su 懷素 (737–799) colonne 1

Mi Fu 米芾 (1051-1107) colonne 2

Wen Zheng Ming 文徵明 (1470-1559) colonne 3

Zhi Yong 智永 (581-618) colonnes 4 et 5

Zhao Meng Fu 趙孟頫 (1252-1322) colonne 6

1000 caractères en 6 style 千字文 copie de Corinne Leforestier

 

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une poésie de Yu Xuanji

鱼玄机 Yu Xuanji (844 – 871)

Un poème de Yu Xuanji calligraphié en xingcao en 2022 – © corinne leforestier

江行
大江橫抱武昌斜
鸚鵡洲前戶萬家
畫舸春眠朝未足
夢為蝴蝶也尋花

Naviguant sur le fleuve
Le grand fleuve ceinture Wu chang
en face de l’île du perroquet dix mille maisons
sur la barque peinte mon sommeil printanier ce matin n’est pas encore rassasié
rêvant que je suis un papillon, je pars à nouveau à la recherche des fleurs

Traduction : éditions Moundarren – de l’art poétique de vivre au printemps


une autre calligraphie du même poème

 

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une poésie de Wang Wei – mon refuge au pied de Zhong-nan

王维 Wang Wei (701 – 761)

Un poème de Wang Wei calligraphié en xingcao en 2022 – © corinne leforestier

終南別業
中歲頗好道,晚家南山陲。
興來每獨往,勝事空自知。
行到水窮處,坐看雲起時。
偶然值林叟,談笑無還期。

Mon refuge au pied de Zhong-nan
Au milieu de l’âge, épris de la voie
Sous le Zhong nan, j’ai choisi mon logis
Quand le désir me prend, seul je m’y rends
Seul aussi à connaître d’ineffables vues
Marcher jusqu’au lieu où tarit la source
Et attendre, assis, que montent les nuages
Parfois, errant je rencontre un ermite :
On parle, on rit, sans soucis du retour.

Traduction : François Cheng – l’écriture poétique chinoise


Le voici lu en mandarin (extrait de librivox – 300 poèmes tangs – volume 3)

zhōngnán bié yè
zhōng suì pō hǎo dào
wǎn jiā nánshān chuí
xīng lái měi dú wǎng
shèng shì kōng zì zhī
xíng dào shuǐ qióng chǔ
zuò kān yún qǐ shí
ǒu rán zhí lín sǒu
tán xiào wú huán qī

Les vers 5 et 6 de ce poème sont célèbres pour exprimer la transformation perpétuelle  de toute chose.

Marcher jusqu’au lieu où tarit la source
Et attendre, assis, que montent les nuages

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Un poème de Li Bai : buvant du vin

李白 – 山中對酌

兩人對酌山花開
一杯一杯復一杯
我醉欲眠卿且去
明朝有意抱琴來

Li Bai (701-762)

buvant du vin avec un ami
Face à face nous buvons; s’ouvrent les fleurs du mont.
Une coupe vidée, une autre, et une autre encore…
Ivre, las, je vais dormir; tu peux t’en aller.
Reviens demain, si tu veux, avec ta cithare!

Traduction François Cheng – L’écriture poétique chinoise – seuil

Un poème de Libai calligraphié en xingcao en 2022 – © corinne leforestier

 

Le voici lu  par François Cheng
extrait de l’émission POÉSIE CHINOISE – Qu’est-ce que la Poésie chinoise ?
France Culture, 1979

liǎng rén duì zhuó shān huā kāi
yī bēi yī bēi fù yī bēi
wǒ zuì yù mián qīng qiě qù
míng zhāo yǒu yì bào qín lái


Une autre calligraphie du même poème

et une autre encore

Les trois ensemble

bonne année du lapin !

 

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Une poésie de Su Dong Po (Su Shi) pour entrer dans les nuits longues …

海棠  蘇東坡
東風裊裊泛崇光
香霧空濛月轉廊
只恐夜深花睡去
故燒高燭照紅妝

Le pommier sauvage en fleurs – Su Dong Po(1037~1101)

Dans le doux vent d’est se répand une lueur sublime
un brouillard parfumé dense tombe, la lune décline au-dessus de la galerie
craignant que dans la nuit profonde les fleurs ne s’endorment,
exprès j’ai allumé une grande chandelle pour éclairer leur parure rouge

“Su Tung Po – rêve de printemps” – Edition Moundarren

Un poème de Su Dong Po calligraphié en xingcao en 2022 – © corinne leforestier

 

Le voici lu en mandarin

Hǎi táng   Sū Shì

dōng fēng niǎo niǎo fàn chóng guāng
xiāng wù kōng méng yuè zhuǎn láng
zhī kǒng yè shēn huā shuì qù
gù shāo gāo zhú zhào hóng zhuāng

 

Une autre calligraphie du même poème

Su Shi 蘇軾 qui prendra aussi le nom de Su Dong Po 蘇東坡,
(voir la fiche wikipedia)
était aussi calligraphe.

Dans les prochaines semaines,
je vais m’exercer à partir de modèles de ses calligraphies.

Quelques variantes de caractères apparaissant dans le poème calligraphiés par Su Shi.

vent

fleur

nuit

lune

 

Ses deux signatures

Son portrait par Zhao Mengfu

 

à suivre …

 

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Un poème de Bo Ju-yi : deux rochers offerts …

白居易
南侍御以石相贈,助成水聲,因以絕句謝之

泉石磷磷聲似琴
閑眠靜聽洗塵心
莫輕兩片青苔石
一夜潺湲直萬金

Bo Ju-yi (772 – 846)

L’intendant de l’empereur m’a offert des rochers pour agrémenter le bruit de l’eau, composé pour le remercier

La source et les rochers émettent un son cristallin, comme un ch’in
oisif, allongé j’écoute, ça lave mon cœur de sa poussière
il ne faut pas sous-estimer les deux rochers moussus
toute la nuit leur murmure vaut dix mille écus d’or.

Po Chu Yi  “un homme sans affaire” – Edition Moundarren

Un poème de Bo Juyi calligraphié en xingcao en 2022 – © corinne leforestier

 

photo © Corinne Leforestier

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Un poème de Bo Ju-yi : fleur ?

白居易

花非花 霧非霧
夜半來 天明去
來如春夢不多時
去以朝雲無覓處

Bo Ju-yi (772 – 846)

Fleur. Est-ce une fleur? Brume. Est-ce la brume?
Arrivant à minuit. S’en allant avant l’aube.
Elle est là: douceur d’un printemps éphémère.
Elle est partie : nuée du matin, nulle trace.

Traduction François Cheng – L’éciture poétique chinoise – seuil

Un poème de Bo Ju-yi calligraphié en xingcao en 2022 – © corinne leforestier

 

Le voici lu en mandarin par François Cheng
extrait de l’émission POÉSIE CHINOISE – Qu’est-ce que la Poésie chinoise ?
France Culture, 1979

huā fēi huā wù fēi wù
yè bàn lái tiān míng qù
lái rú chūn mèng bù duō shí
qù yǐ zhāo yún wú mì chǔ


Une autre calligraphie du même poème

Dans cette poésie de nombreux caractères sont répétés. J’ai essayé de les calligraphier de différentes manières chaque fois.

Une troisième calligraphie pour observer les différences.

Les trois ensemble

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