Une poésie de Su Dong Po sur l’art de peindre.
與可畫竹時 見竹不見人
豈獨不見人 嗒然遺其身
其身與竹化 無窮出清新
莊周世無有 誰知此凝神
Quand Wen Yu-ko peignait un bambou,
il voyait le bambou, il ne voyait plus les hommes
non seulement il ne voyait plus les hommes,
en transe il en oubliait son propre corps
son corps se métamorphosait en bambou
sublime jaillissait une fraîcheur nouvelle
depuis que Chuang-tzu n’est plus,
personne n’a connu une telle force de concentration.
“Su Tung Po – rêve de printemps” – Edition Moundarren
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C’est un peu l’état que je recherche en faisant les croquis
pendant des heures au bord de l’eau ou sous les arbres.
En voici quatre dont je vais m’inspirer
pour réaliser quatre gravures cet été.
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