Je suis heureuse de vous informer du lancement
du nouveau site galerie.terracolorosa.com
Ce site présente mon travail artistique. Il évoluera encore au fil des mois …
Le blog prend ses quartiers d’été
prochaine mise à jour le 6 août : bel été…
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Je suis heureuse de vous informer de la mise à jour annuelle
de mon site terracolorosa
Vous pourrez y découvrir une sélection des œuvres réalisées en 2022
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Une sélection de lithographies |
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Une sélection de gravures |
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Une exposition à ciel ouvert la roche aux surgissants ici Ganesh |
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Et des calligraphies sont également à retrouver sur ce blog depuis avril 2019 un dimanche sur deux |
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belles découvertes ! |
éboulis – aquatinte au sucre sur cuivre – 40 x 30 © Corinne Leforestier – été 2022
poisson volant – aquatinte au sucre sur cuivre – 40 x 30 © Corinne Leforestier – été 2022
le défilé – aquatinte au sucre sur cuivre – 40 x 30 © Corinne Leforestier – été 2022
Cette dernière gravure peut aussi se regarder dans l’autre sens
le défilé – aquatinte au sucre sur cuivre – 40 x 30 © Corinne Leforestier – été 2022
Les deux ensemble
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Ces trois gravures ont été réalisées selon la technique au sucre
dont voici un descriptif technique
Le graveur réalise son image au pinceau en utilisant un mélange d’encre de chine et de sucre. Lorsque l’encre est sèche, il la couvre de vernis. |
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Le graveur plonge ensuite sa plaque dans un bain d’eau tiède. Au contact de l’eau, le sucre gonfle et fait sauter le vernis, dénudant ainsi la plaque aux endroits où le pinceau a été passé. On retrouve ainsi « un positif ». |
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La plaque est prête pour l’aquatinte. L’aquatinte est un fond granulé et résistant à l’acide que l’on utilise pour graver des zones chromatiques pouvant aller du blanc au noir. Le grainage consiste à déposer de manière uniforme sur la plaque des grains de résine ou de bitume qui y adhéreront après chauffage. |
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Il ne reste plus qu’à la nettoyer et procéder à l’impression.
L’ensemble de ces opérations peuvent être répétées jusqu’à obtenir l’œuvre espérée. |
La gravure, support de cette présentation technique
fait partie d’une série réalisée en 2004
« balade en forêt »
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Ces quatre gravures sont des aquatintes au sucre sur cuivre 20 x 20
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Les nouvelles gravures ont été inspirées de dessins
croqués dans les ravins.
Les quatre dessins
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Les quatre gravures correspondantes, aquatintes au sucre sur cuivre 30 x 20 tirées sur papier lana 56 x 38 sur la presse de l’artiste.
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La composition des gravures 1, 3 et 4 est proche de celle des dessins mais celle de la deuxième est très différente. Cela peut s’expliquer par la façon dont j’utilise la technique de l’aquatinte au sucre.
Le dessin est un simple point de départ. L’aquatinte au sucre sur cuivre (ou zinc) facilite les accidents, propices au cheminement de la création.
Voici les états successifs de la gravure N°2.
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Comme vous pouvez le constater, la gravure s’enrichit au fil des états et parfois des accidents entraînent de grands changements : ici une morsure trop longue (bain de perchlorure de fer trop chaud par temps caniculaire) a entraîné trop de gris dans le quatrième état. la gravure s’est avérée plus équilibrée en la retournant de bas en haut.
Je vous expliquerai dans un prochain article la technique de l’aquatinte au sucre.
A suivre
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Toujours inspirées des balades dans les ravins, loin des tumultes du monde, une sélection de gravures réalisées cet été.
Quatre aquatintes au sucre sur cuivre 30 x 20
tirées sur papier lana 56 x 38 sur la presse de l’artiste.
à l’ombre du saule, au bord du ruisseau © Corinne Leforestier 2021
les bruissements du chêne © Corinne Leforestier 2021
les cascadelles © Corinne Leforestier 2021
sous le chêne, à l’écart du monde © Corinne Leforestier 2021
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En reflet chatoyant, un poème de Norge
Dans l’étrange lumière solaire
Un étrange olivier sommeillait
La cigale au silence rongeait
D’une calme, une égale colère
Et le temps pour toujours semblait faire
De cette heure un cristal solitaire.
Sur une autre planète, est-ce vrai
Qu’il existe des cœurs et des guerres,
Des travaux, des saisons, des palais
Quand ici le néant est parfait
Dans l’étrange lumière ordinaire.
Norge Poésies 1923-1988 (Goût du bonheur)
Poésie / gallimard NRF
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Tanguer au bord du monde ?
au bord du monde – aquatinte au sucre sur zinc 40 x 50 © Corinne Leforestier – 2010
Ce Monde n’est pas conclusion.
Un Ordre existe au-delà –
Invisible, comme la Musique –
Mais réel, comme le Son –
Il attire, et il égare –
La Philosophie, ne sait –
Et par une Énigme, au terme –
La Sagacité, doit passer –
Son concept, échappe aux savants –
Sa conquête a valu à des Hommes
Le Mépris de Générations
Et la Crucifixion –
La Foi glisse – rit, et se reprend –
Rougit, devant témoin –
S’accroche à un fétu d’évidence –
Et sur la Girouette, s’oriente –
Gesticulations en Chaire –
Grondements d’Alléluias –
Nul Opium ne peut calmer la Dent
Qui ronge l’âme –♦♦♦♦
This World is not conclusion.
A Species stands beyond –
Invisible, as Music –
But positive, as Sound –
It beckons, and it baffles –
Philosophy, don’t know –
And through a Riddle, at the last –
Sagacity, must go –
To guess it, puzzles scholars –
To gain it, Men have borne –
Contempt of Generations
And Crucifixion, shown –
Faith slips – and laughs, and rallies –
Blushes, if any see –
Plucks at a twig of Evidence –
And asks a Vane, the way –
Much Gesture, from the Pulpit –
Strong Hallelujahs roll –
Narcotics cannot still the Tooth
That nibbles at the soul –Emily Dickinson, traduit de l’anglais par Claire Malroux –
Poésie gallimard nrf – car l’adieu, c’est la nuit – p117
Un poème de Kou Zhun calligraphié en xingcao en 2021 – © Corinne Leforestier
寇準-春晝
午晝花陰靜
春風數蝶飛
坐來生遠思
深院燕初歸
Kou Zhun (961-1023)
Journée de printemps
à midi, l’ombre des fleurs est immobile
dans le vent printanier quelques papillons volettent
peu à peu monte une lointaine nostalgie
dans la cours profonde les premières hirondelles sont de retour
« De l’art poétique de vivre au printemps » – Edition Moundarren
Un poème de yuan Mei calligraphié en xingcao en 2021 – © Corinne Leforestier
袁枚-即事
黃梅去將雨聲稀
滿徑苔痕綠上衣
風急小窗關不及
落花詩草一齊飛
Yuan mei (1716-1797)
Décrivant ce qui se passe
bientôt la fin des prunes jaunes, le son de la pluie se fait rare
le sentier est couvert de mousse, le vert gagne mon vêtement
une rafale de vent se lève, la petit fenêtre n’a pas été fermée à temps
pétales de fleurs et manuscrits de poèmes ensemble s’envolent
Yuan Mei « Epicurien taoïste » – Edition Moundarren
Voici une autre calligraphie du même poème
琴
白居易
置琴曲機上
慵坐但含情
何煩故揮弄
風弦自有聲
Le Ch’in de Po Chu Yi (772 – 846)
Le ch’in est posé sur une table en bois noueux
bien qu’assis paresseusement, j’aspire à y exprimer mon sentiment
inutile d’agiter mes doigts
le vent caressant les cordes improvise un air
Po Chu Yi « un homme sans affaire » – Edition Moundarren
Voici une autre calligraphie du même poème au même format (70 x 45)
et une autre dans un format plus petit (45 x 35)
le dernier vers du poème
風弦自有聲
le vent caressant les cordes improvise un air
Le Ch’in (Guqin) est un instrument de musique traditionnel chinois à sept cordes de la famille des cithares
古琴
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Un poème de Han Shan calligraphié en xingcao en 2020 70 x 50 – © corinne leforestier
寒山詩
碧澗泉水清
寒山月萃白
默知神自明
觀空境逾寂
Un poème de Han Shan (VII-VIIIè)
torrent de jade, source claire
la lune sur Han Shan, lumière blanche
compréhension tacite, l’esprit originellement clair
à contempler le vide s’épanouit le silence
Han Shan « merveilleux le chemin de Han shan » – Edition Moundarren
et voici 2 autres calligraphies du même poème
觀空
voir le vide
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